Au puits de Jacob

"Celui qui boira l’eau que je lui donnerai, dit Jésus, n’aura plus jamais soif." (Jn 4, 14) Chaque semaine, puisant aux sources de l’Évangile et dans la tradition vivante, des prêtres répondent aux questions d’Anne Trochu sur tous les sujets qui intéressent l’Église, … en somme, sur tout ce dont l’homme a soif.
Saint Charbel avec le Pére Hervé Godin.
Youssef Makhlouf naît le 8 mai 1828 dans le village le plus élevé du Liban, à 1 800m d’altitude. Fils d’une modeste famille de paysans, il hérite de sa mère une foi profonde. A 20 ans, il choisit la vie monastique et frappe à la porte du monastère de Notre-Dame de Maïfouk. Il est fêté le 24 décembre au Liban.
Le 16 décembre 1898 pendant la messe, Charbel est frappé d’une attaque de paralysie. Il meurt 8 jours plus tard, le 24 décembre vers cinq heures de soir, pendant la vigile de Noël. Les miracles de Saint Charbel se comptent par dizaines de milliers et concernent des croyants de toutes religions et confessions.
Le 5 décembre 1965, il est béatifié et le 9 octobre 1977, le pape Paul VI célèbre sa canonisation dans la basilique de Saint-Pierre de Rome.
Charbel nous enseigne la prière, la fidélité à l’Église et l’espérance plus forte que la mort. C’est une grâce pour la paroisse de Vallet de recevoir une relique de son sang qui a été offerte à la communauté paroissiale le week-end du 7-8 décembre 2024.
Cette relique nous parvient grâce à l’entremise de Mgr Jean Samer NASSIF (qui est déjà venu présider la solennité de l’Assomption à la Fleurancellerie cet été et qui présidera les manifestations de ce week-end de prière avec Charbel) et de Fouad Hassoun, le diacre devenu aveugle à la suite d’un attentat à Beyrouth qui avait donné une belle conférence lors du carême dernier à Vallet.